Flash Back ... sur la plage
Mais c'est vrai qu'à "Carnac", il y avait une activité pas si courante dans nos vies de Borders : la plage ! Vargas connaissait la Baie de Somme, et il n'a pas attendu aussi longtemps que moi pour vous raconter ses péripéties bretonnes, toujours dans Paradisiaque. !
Mais il a passé l'essentiel sous silence : la profonde mutation que j'ai vue s'opérer en lui et qui a échappé à toutes nos maîtresses !
Cette mutation l'a fait passer du statut de Border terrien (Flines n'est pas au bord de l'eau et Nancy encore moins) à celui de Border marin, irrésistiblement attiré par le grand large !
Et en voyant la carte, on comprend que le déclic ne s'est pas produit en Baie de Somme ! Qu'y a-t-il en face ? L'Angleterre, la perfide Albion, toute proche... trop près, trop facile et trop peu tentant !
Alors qu'en Bretagne... c'est cap sur les Amériques direct, l'espace infini, la magie du grand large !
Mais je brûle les étapes ! Reprenons depuis le début !
Pour Vargas, la plage, c'était comme le jardin... mais en en mieux : la possibilité illimitée de faire des trous ! D'ailleurs il ne s'est pas privé de vous le montrer ici et encore ici et là. (Je décline toute responsabilité borderienne en ce qui concerne la bande son de la vidéo... pour les réclamations, adressez-vous à ma bêtifiante maîtresse...)
Puis progressivement, il s'est rapproché de l'eau à l'occasion de nos jeux et de nos courses effrénées !Effrénées... mais pas irréfléchies. En fait j'avais bien l'intention de le rapprocher de plus en plus de l'eau... mine de rien, sous couvert du jeu !
Mais rien n'y a fait : impossible de l'entraîner plus loin ! Il s'arrêtait et me regardait continuer toute seule.
Pourtant j'ai bien essayé de le rassurer et de le familiariser avec ce milieu :
lui montrer comment entrer doucement dans l'eau,
comment prendre les vagues...
puis comment les faire soi-même en nageant !
Mais non... toujours rien ! C'est même lui qui voulait m'empêcher d'y retourner ! (un autre exemple de ses méthodes, sur le post de ma Tatie chérie ou directement ici !)
Bon d'accord... soyons honnête : je ne me rendais pas trop compte que j'avais un peu froid. Il faut dire qu'avec tous ces exercices dans et hors de l'eau !
Et puis miracle ! Le déclic s'est produit ! J'ai vu Vargas se figer et contempler le large.
Le temps s'écoulait et il ne bougeait toujours pas... vraiment il donnait l'impression de ne plus être avec nous, d'être loin... loin... loin...
Il m'a dit après qu'il se voyait déjà en train de prendre possession de rochers vierges de toute présence... de découvrir de nouvelles terres inexplorées...
Et puis il est revenu, il a été cherché sa maîtresse, et on est tous repartis dans l'eau. Et cette fois-ci, il a nagé ! On le sentait pris par un idéal plus haut, plus fort que toutes ses appréhensions.
Je suis sûre qu'il fera de grandes découvertes ! D'ailleurs Vargas... c'est le diminutif de Vasco de Gama... non ?
Maintenant vous compre-
nez que le matin du départ... je n'avais pas très très envie de rentrer dans le petit train-train de la grisaille parisienne !
Aïkie, philosopher
Mais il a passé l'essentiel sous silence : la profonde mutation que j'ai vue s'opérer en lui et qui a échappé à toutes nos maîtresses !
Cette mutation l'a fait passer du statut de Border terrien (Flines n'est pas au bord de l'eau et Nancy encore moins) à celui de Border marin, irrésistiblement attiré par le grand large !
Et en voyant la carte, on comprend que le déclic ne s'est pas produit en Baie de Somme ! Qu'y a-t-il en face ? L'Angleterre, la perfide Albion, toute proche... trop près, trop facile et trop peu tentant !
Alors qu'en Bretagne... c'est cap sur les Amériques direct, l'espace infini, la magie du grand large !
Mais je brûle les étapes ! Reprenons depuis le début !
Pour Vargas, la plage, c'était comme le jardin... mais en en mieux : la possibilité illimitée de faire des trous ! D'ailleurs il ne s'est pas privé de vous le montrer ici et encore ici et là. (Je décline toute responsabilité borderienne en ce qui concerne la bande son de la vidéo... pour les réclamations, adressez-vous à ma bêtifiante maîtresse...)
Puis progressivement, il s'est rapproché de l'eau à l'occasion de nos jeux et de nos courses effrénées !Effrénées... mais pas irréfléchies. En fait j'avais bien l'intention de le rapprocher de plus en plus de l'eau... mine de rien, sous couvert du jeu !
Mais rien n'y a fait : impossible de l'entraîner plus loin ! Il s'arrêtait et me regardait continuer toute seule.
Pourtant j'ai bien essayé de le rassurer et de le familiariser avec ce milieu :
lui montrer comment entrer doucement dans l'eau,
comment prendre les vagues...
puis comment les faire soi-même en nageant !
Mais non... toujours rien ! C'est même lui qui voulait m'empêcher d'y retourner ! (un autre exemple de ses méthodes, sur le post de ma Tatie chérie ou directement ici !)
Bon d'accord... soyons honnête : je ne me rendais pas trop compte que j'avais un peu froid. Il faut dire qu'avec tous ces exercices dans et hors de l'eau !
Et puis miracle ! Le déclic s'est produit ! J'ai vu Vargas se figer et contempler le large.
Le temps s'écoulait et il ne bougeait toujours pas... vraiment il donnait l'impression de ne plus être avec nous, d'être loin... loin... loin...
Il m'a dit après qu'il se voyait déjà en train de prendre possession de rochers vierges de toute présence... de découvrir de nouvelles terres inexplorées...
Et puis il est revenu, il a été cherché sa maîtresse, et on est tous repartis dans l'eau. Et cette fois-ci, il a nagé ! On le sentait pris par un idéal plus haut, plus fort que toutes ses appréhensions.
Je suis sûre qu'il fera de grandes découvertes ! D'ailleurs Vargas... c'est le diminutif de Vasco de Gama... non ?
Maintenant vous compre-
nez que le matin du départ... je n'avais pas très très envie de rentrer dans le petit train-train de la grisaille parisienne !
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