Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ???
En fidèles lectrices du blog de ma Tatie Chérie (si vous n'êtes pas aussi fidèles qu'elles, cliquez sur le titre du post), mes maîtresses ont décidé de nous habituer PROGRESSIVEMENT à voir, goûter et aimer l'eau de mer. Qui dit progressivement, dit qu'il faut commencer par se faire le pied marin. Donc, direction le Lac Inférieur, dit Lac des Barques, au Bois de Boulogne, pour faire nos classes de marins d'eau douce. Là, ma maîtresse sportifer nous a appris les rudiments.
D'abord, il faut toujours inspecter son embarca-
tion, pour vérifier son étan-chéité et au besoin écoper l'eau qui traîne au fond. A cinq dans une barque microscopique.. pas la peine de garder le lest ! Inutile de dire que nous, les Borders, nous sommes infiniment mieux équipés que les humains pour détecter les failles et les infiltrations. Donc, Vargas et moi, nous nous sommes chargés de l'inspection...
prendre les mou-
vements de cet objet sur l'eau et à partir de là, déter-
miner où est le point le plus stable, pour y trouver un refuge en cas de gros problème. Pas besoin des talents de la maîtresse de Vargas pour comprendre que ce point est le plus au centre et le plus bas possible !
Une fois acquis les fonda-
mentaux, passage à l'étage. Là, première leçon dédiée à Véga : savoir recon-
naître l'eau... l'eau à tribord, l'eau à babord... l'eau immobile, l'eau en mouvement, l'eau avec des lentilles... Bref, je le reconnais, cela demande pas mal de concentration ;-) Sans compter que mes maîtresses, sachant que je nageais sans bouée ni brassières, m'ont fait confiance tout de suite et m'ont détachée !
Mais elles ont quand même pris la peine de tester la qualité du bastin-
gage. C'était l'un des meilleurs mo-
ments : se pencher le plus possible, le plus loin possible pour tester la résistance de l'objet. On a commencé petitement... on ne voulait pas faire de mal à Gé... et c'est vrai que les canards nous ont poussé à intensifier les tests au maximum. Mais bon, tout a bien tenu et on a pu s'intéresser à des problèmes plus techniques.
Et c'est là que ça a commen-
cé à devenir galère... Au début tout allait bien : la théorie était aussi limpide que l'eau, et les exemples de coup de rames parfaitement compréhensibles. Même la maîtresse de Vargas a été contente de comprendre qu'on rame plus avec le dos et les jambes qu'avec les bras !
Mais après tout est parti à-
vau-l'eau : les coups de rames désorga-
nisés, les éclabous-
sures, les caps en zigzag... et surtout le roulis au chan-
gement de rameur ! Vargas en a été tout perdu et il a bien fallu que je lui remette toute la théorie en tête. A partir de ce moment-là, il n'a plus eu peur de rien et sa maîtresse a même pu lui enlever sa ligne de vie.
Pour finir notre acclimatation, il ne restait plus qu'à respecter les deux grandes consignes de tout marin : éviter le soleil et beaucoup boire !
Et voilà le résultat après une petite heure : une pause aussi naturelle que si j'étais née dans la barque ! Et croyez-moi, c'était la même chose pour Vargas. Nos maîtresses, elles, n'ont jamais eu ce naturel... sauf peut-être la plus sportive des trois.
Prochaine étape : le dériveur !
3 Comments:
oh la la, ça fait bien envie votre jolie ballade!! On a hâte d'avoir toutes les photos des jours à venir! Tu nous raconteras Aïkie?
Oh oui, au retour de Carnac ! On aura de nouvelles photos. Bye en vitesse parace qu'on part à l'instant ! A plus, à tous
Coucou !!!!!!! enfin à Metz et surtout quel bonheur de lire tous les blogs !!!!!!! et bientôt les photos bretonnes !!!!!!!!Câlins .
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