Des goûts et des joujoux...

La définition du jeu est simple : c'est une activité non imposée que l'on fait pour se divertir et prendre du plaisir. Mais le problème, c'est de passer de la théorie à la pratique !

D'abord parce que les jouets ne sont pas tous amu-
sants, même les siens, qui peuvent mal vieillir,






et parce qu'il n'est rien de pire que d'être pris, soi-même, pour un jouet !

Ajoutons enfin qu'il en est des goûts et des joujoux comme il en est des goûts et des couleurs : on n'en discute pas !


A ce titre, voici le dernier jouet de mes maîtresses :
Oups... pardon ! Une erreur de photo !

Je ne vois pas ce qui les enthousiasme tant !
Leurs vêtements sentent le synthéti-
que, leur casque est hermétique aux léchottes,













sans compter que ce n'est pas du tout agréable ce vent dans les yeux ! Vous croyez que je vais avoir droit à un cuir, un casque et des lunettes, moi aussi ???

Et bien sûr je ne parle pas du bruit !






Voilà pour les jouets d'extérieur.

Parce qu'à l'intérieur c'est encore un nouveau jouet qui arrive : une lilliputienne de plus !







Effrayant, non ?








Heureu-
sement que ma maîtresse a eu le bon goût de ne pas reprendre de mâle en plus...







Ma remarque n'a rien de sexiste, mais vous croyez que c'est drôle, vous, de rester stoïque pendant les présentations de chaque nouveau petit ???


Heureusement qu'il me reste mes fidèles jouets !
J'en prends le plus grand soin pour les faire durer le plus possible.
Ils sont une présence rassurante et amicale dans ce monde si dur pour les Borders...

Aïkie, philosopher

Les rêveries de la promeneuse solitaire

Me re-voici parmi les borders-
bloggers après une longue absence ! Face à une incompré-
hension croissante, j’ai décidé, comme Jean-Jacques me l’a conseillé, de prendre quelques temps au vert, pour faire le point.




Mais j’en vois qui s’étonnent… Quoi ? Quelle incompréhension ? Elle nous fait pas son Rousseau, là ?
Et bien non ! Que s’est-il passé pendant la coupure ADSL ? A mon retour, j’ai pu voir que certains s’en sont donné à cœur joie en mon absence. J’ai pu relire en toute quiétude les doux mots
de Tom : « Aikie , elle crâne !!! elle se prend pour une star !! »,
de Véga : « elle me ressemble de plus en plus, en moins jolie, forcément, mais quand même Aïkie, c'est une crâneuse... Michèle le leur répète chaque matin "Aïkie, c'est une crâneuse, souvenez-vous en !" »
et de Vrac : « L'épilation de ma demie-soeurette est absolument catastrophique »

C’est pourquoi j’ai choisi de prendre du recul et de m’immerger dans la nature au cours de longues promenades. Là, au calme, je me suis rendue compte à quel point notre vie pouvait être superficielle.

Superficielles, les affaires de mode,


















d’épilation,


















tous ces froufrous et fanfreluches !










J’en ai profité pour me retourner vers le passé, pour réfléchir au temps qui passe, à mon éduca-
tion, à la vérité, à ma personnalité, à la confiance et au sens de la vie.

L’eau m’a particulièrement apaisée et plongée dans une espèce de rêverie.

La verdure n’a pas été en reste…
Je l’ai contemplée, je me suis penchée sur elle
Et plus je la contemplais, plus je me disais qu’il fallait vraiment employer du temps à l’étudier et à la connaître
de très près... et de se consacrer à l'herboristerie !

Je me suis rendue compte que la nature était changeante, que tout changeait dans ce monde… et que le monde avait probablement changé depuis que je l’avais quitté !
Petit à petit a germé en moi l’idée d’y revenir. Certes, cela impliquait de quitter ma si chère verdure,

mais qu’est-ce qui m’empêchait d’en rapporter quelques échantillons avec moi ?

Ce que je fis le jour du départ.

Je revins dans ce monde, quitté pour son ingratitude…















et qui m’accueillit à pattes ouvertes !

Aïkie, philosopher