28 septembre 2005

Flash back ... sur Nancy

Dernier flash back de l'été... et qui sentait un peu la rentrée : Nancy ! Des circonstances heureuses ont présidé à nos retrouvailles avec Vargas. Deux jours à Nancy... ça laisse le temps de faire pas mal de choses en plus du classique "Nancy-by-night".


D'abord de se retrouver... petite séance de "Tourne-moi autour pendant que je fais la même chose..."
Ne croyez pas que je me suis lassée la première... c'est juste que je voulais garder un minimum de contrôle... ce que mon très cher Vargas n'a pas bien sû faire !


Si bien que lorsque je suis partie voir ensuite comment on blogge dans l'Est, c'est la maîtresse du Border-blogger qui m'a fait une petite démonstration.
Il n'y a pas à dire... c'est plus moderne qu'à Nanterre ! Connexion wifi et donc surf en plein air... Ah les charmes de la Province !


Mais n'oublions pas l'essentiel : la nourriture ! Et là, j'ai appris beaucoup de choses... notamment, à manger des noisettes ! Vargas l'a déjà décrit ici, mais je voudrais vous montrer à quel point il est pédagogue.
Tout d'abord, reconnaître la bonne noisette, celle qui n'est pas creuse, ou pourrie, mais bien fraîche et dure sous la dent !
Puis l'ouvrir délicatement avec ses molaires !

Ensuite, faire le tri entre les morceaux de coquille et le divin fruit !
J'avoue que je m'en serais bien passée : la coquille rajoute un délicieux petit croustillant !

Enfin, avaler la noisette toute fraîche... et surtout dépiautée par un autre.J'avoue que je n'ai pas compris très vite comment faire... et qu'il m'a fallu de longues démonstrations... et dégustations pour y arriver ! Vous avez remarqué aussi, mesdames, que ces messieurs nous croient toujours quand on leur dit qu'on ne comprend pas un truc technique ???


Aikie-Vargas-Nancy-2
Pas de problèmes, en revanche, pour la technique du mordant : un objet quelconque, un qui tire et l'autre qui fait pareil ! Le secret est d'attraper l'objet au bon endroit... après c'est du gâteau !



Aikie-Vargas-Nancy-1
Bref, les deux derniers jours d'un été riche en événements et en recontres !
Cela valait bien de longs adieux avec mon demi-frère... et la promesse de nous revoir dès que possible ! (La vidéo est assez grosse et donc un peu longue à charger...)

Aïkie, philosopher

20 septembre 2005

Flash Back ... sur la plage

Mais c'est vrai qu'à "Carnac", il y avait une activité pas si courante dans nos vies de Borders : la plage ! Vargas connaissait la Baie de Somme, et il n'a pas attendu aussi longtemps que moi pour vous raconter ses péripéties bretonnes, toujours dans Paradisiaque. !
Mais il a passé l'essentiel sous silence : la profonde mutation que j'ai vue s'opérer en lui et qui a échappé à toutes nos maîtresses !

Cette mutation l'a fait passer du statut de Border terrien (Flines n'est pas au bord de l'eau et Nancy encore moins) à celui de Border marin, irrésistiblement attiré par le grand large !
Et en voyant la carte, on comprend que le déclic ne s'est pas produit en Baie de Somme ! Qu'y a-t-il en face ? L'Angleterre, la perfide Albion, toute proche... trop près, trop facile et trop peu tentant !
Alors qu'en Bretagne... c'est cap sur les Amériques direct, l'espace infini, la magie du grand large !
Mais je brûle les étapes ! Reprenons depuis le début !


Aikie-Vargas-Carnac
Pour Vargas, la plage, c'était comme le jardin... mais en en mieux : la possibilité illimitée de faire des trous ! D'ailleurs il ne s'est pas privé de vous le montrer
ici et encore ici et . (Je décline toute responsabilité borderienne en ce qui concerne la bande son de la vidéo... pour les réclamations, adressez-vous à ma bêtifiante maîtresse...)


Puis progressivement, il s'est rapproché de l'eau à l'occasion de nos jeux et de nos courses effrénées !Effrénées... mais pas irréfléchies. En fait j'avais bien l'intention de le rapprocher de plus en plus de l'eau... mine de rien, sous couvert du jeu !
Mais rien n'y a fait : impossible de l'entraîner plus loin ! Il s'arrêtait et me regardait continuer toute seule.

Pourtant j'ai bien essayé de le rassurer et de le familiariser avec ce milieu :
lui montrer comment entrer doucement dans l'eau,
















comment prendre les vagues...

puis comment les faire soi-même en nageant !
















Mais non... toujours rien ! C'est même lui qui voulait m'empêcher d'y retourner ! (un autre exemple de ses méthodes, sur le post de ma Tatie chérie ou directement ici !)
Bon d'accord... soyons honnête : je ne me rendais pas trop compte que j'avais un peu froid. Il faut dire qu'avec tous ces exercices dans et hors de l'eau !

Et puis miracle ! Le déclic s'est produit ! J'ai vu Vargas se figer et contempler le large.














Le temps s'écoulait et il ne bougeait toujours pas... vraiment il donnait l'impression de ne plus être avec nous, d'être loin... loin... loin...

Il m'a dit après qu'il se voyait déjà en train
de prendre possession de rochers vierges de toute présence... de découvrir de nouvelles terres inexplorées...

Et puis il est revenu, il a été cherché sa maîtresse, et on est tous repartis dans l'eau. Et cette fois-ci, il a nagé ! On le sentait pris par un idéal plus haut, plus fort que toutes ses appréhensions.











Je suis sûre qu'il fera de grandes découvertes ! D'ailleurs Vargas... c'est le diminutif de Vasco de Gama... non ?


Maintenant vous compre-
nez que le matin du départ... je n'avais pas très très envie de rentrer dans le petit train-train de la grisaille parisienne !







Heureusement que la route nous a permis
de partager nos rêves...

Aïkie, philosopher

19 septembre 2005

Flash back ... sur Carnac

Et nous voici partis à cinq vers Carnac ! Fidèles à nos habitudes, Vargas et moi, nous partageons un bon nombre de choses... comme de raconter nos vacances ! Donc si vous ne vous souvenez plus du billet de Vargas, allez voir Paradisiaque. (les liens de ce post renverront vers les photos de son site.)

C'est vrai que nous avons continué à partager pas mal de choses. La voiture, par exemple, et sa vue imprenable sur le modèle d'à côté ! Vargas me parlait caractéristiques tech-
niques, et moi design et couleur... On a été voir vers l'arrière, aussi... il y avait un spécimen intéressant de l'espèce humaine...
Nous avons partagé aussi son panier durant la route, dans nos moments de repos (en fait... c'était presque tout le temps !).
Pour une fois... ce n'était pas mon panier qui nous a subis ! Vargas a été un vrai gentleman, me rendant la politesse à la première occasion !


Carnac... la Bretagne et ses bretonnes ! Elles nous ont appris quelques danses locales...
et vous voyez qu'on y réussit pas si mal, sous l'oeil attentif de notre professeur particulier. Tout en finesse, tel est le secret !

Carnac... la Bretagne et ses pulls marins ! J'ai eu l'occasion d'en tester un... c'est vrai que c'est chaud ! Mais il n'était pas vraiment à ma taille. Du coup pendant les courses, je n'ai pas arrêté de demander mon gabarit... en vain !

Carnac... ses Alignements façon carte postale ! Et d'ailleurs c'est tout ce que vous en aurez, parce que la maîtresse de Vargas n'a pas voulu prendre le risque qu'il commence à marquer son territoire à chaque menhir ! La confiance règne... comme si Vargas ne savait pas distinguer une vieille pierre d'un monument historique !


Carnac... ce n'était pas le lieu de nos vacances ! En fait, nous étions à Plouharnel, près d'un moulin isolé, en rase campagne - et bordure de mer. Carnac n'est que le nom d'un plan de camping sauvage !


Et qui dit camping dit orga-
nisations. Première leçon : monter sa tente. Voilà le résultat final... mais cela n'a pas été sans mal !

Après deux es-
sais et de multiples retou-
ches, Vargas a enfin pu s'installer (un autre aperçu sur le site de ma Tatie chérie, ici pour le post et là pour la photo !)
Vous noterez une fois de plus l'inorganisation de mes maîtresses : Vargas a de la place DANS la tente alors que moi je suis DEHORS, avec le matériel, et même là, je suis obligée de déborder !

En plus, tout le monde semblait inconscient du danger ! Nous, on s'est bien rendus compte qu'on était en pleine nature, loin de tout, à la merci de tous les prédateurs... Nous avons donc instauré un tour de garde, et, en dépit du sort indigne qui était le mien, je n'ai pas lésiné sur les quarts !

Pour le reste du temps, nous avons repris nos activités ordinaires : balades, courses, batailles, trous de terriers fous, jeux de bout de bois, de pommes de pin, reniflages et léchotages... bref, le dur quotidien de la vie d'un Border !






Aïkie, philosopher

15 septembre 2005

Flash Back ... sur l'Evénement

Si vous ne vous en êtes pas rendus compte... après Ville d'Avray, je me suis fait un nouvel ami : Vargas. D'aucuns diront que le risque n'était pas grand : même mère ! Et oui... mais c'est quand même un mâle, il a six mois de plus que moi et il vit dans l'Est... Rien à voir avec la miss parisienne que je suis ! D'autant qu'il me rend 1,8kg et 6cm au garot !
Vous avez suivi les circonstances de notre rencontre ici (ou ici, c'est selon...), et notre première galère, . Ce furent nos aventures les plus marquantes !
Mais une amitié est faite de mille moments partagés, et en matière de partage... on a acquis une sérieuse expérience !

Tout a commencé par une promenade au cours de laquelle nous nous sommes découvert un bon nombre d'affinités.


La plus évidente est celle du jeu ! Et les grands classi-
ques y sont passés : on s'est essayés aux jeux des petits humains avec une variante du "A dada sur mon bidet..."

... et du docteur :
"Fais-moi voir tes dents, un peu ?"









"Attends, que je regarde ton oreille !"








Puis on en est revenu à nos indémodables classiques canins :

Aikie-Vargas-Nanterre
le jeu avec un bout de bois
(nécessite le plugin QuickTime)...







... le jeu avec une pomme de pin ...














... et enfin les mastications diverses.


Mais l'amitié c'est aussi le partage des petits tracas quotidiens, comme aller faire des courses... ... ça, c'est pour Vargas, parce que moi, pendant ce temps, je me suis fait de nouveaux admirateurs !


Enfin, il y a bien sûr eu les grands moments de tendresse...


les flairages et léchotages mutuels ...

... et la si grande confiance en l'autre qu'on lui confie son sommeil...

...même quand il dort aussi !

Vous comprenez pourquoi j'ai fait des pieds et des pattes pour qu'on l'emmène à Carnac ! Mais ça, c'est une autre histoire...

Aïkie, philosopher