27 octobre 2005

Faire l'amie sans faire le mur

Mille excuses aux lecteurs de ce blog... j'ai été un peu débordée ces derniers temps : je pars en week-end "Spécial Border". Moyennant quoi, et mes maîtresses stressent, elles sont sûres que je ne serai pas à la hauteur. Donc je passe mes journées en leçons d'obéissance, cours de maintien, séances de toilettage, poses de photos et salons de conversation ! C'est assez débordant...

Mais chose promise, chose due :
Comment faire l'ami sans faire le mur avec les chats... ou : de l'art de l'apprivoisement !
On m'a accusé de ne pas être un Border... un vrai... parce que je ne fais pas des folies dès que je vois un félin (pour ceux qui n'ont pas tout suivi, c'est ici). Parce que je n'aboie pas, je ne creuse pas sous le grillage, je ne me sauve pas, je ne me jette pas sous les roues de la première voiture qui passe dans la rue... on m'a traité de chat (c'est là).
Il est temps de remettre les pendules à l'heure et de vous montrer qu'apprivoiser un chat requiert bien plus d'aptitudes borderiennes que de leur courir après !


Tout d'abord, il faut s'im-
prégner en dou-
ceur. J'a-
voue que j'ai eu un peu de mal à compren-
dre d'où me venait cette ca-
pacité. C'est seulement quand j'ai vu la lessive qu'utilisait ma maîtresse que j'ai compris ! Pour des raisons de neutralité publicitaire évidentes, je ne mentionnerai pas son nom, mais c'est vrai que mon panier, imprégné de cette odeur inimitable, m'a familiarisé avec celle des chats !

Autre facteur : Mystik, la chatte de gouttière de notre voisin. Elle m'a vue arriver à Nanterre, alors que j'étais toute pe-
tite... Si je sais ce qu'est un chat farouche, je n'ai pas connu de chat menaçant.

Mais je crois que l'élément décisif a été apporté par Vargas !
Avec Le Chat, j'ai vraiment pu m'entraîner à la douceur et à la délicatesse !













J'ai ainsi pu sauver le chat du Barbecue auquel la sauvagerie de mes maîtresses le promettait...... en le prenant doucement dans mes crocs...
... et en le posant délicatement sur le paillasson...... où j'ai pu le soigner en lui prodiguant bon nombre de tendres léchottes !


Aikie-Mystik-Nanterre
Mais revenons à Mystik et aux chats ! Il est vrai qu'approcher un chat n'est pas de tout repos, ni sans risques. Cela exige patience et prudence... même dans le jeu ! En fait, le secret est de ne jamais oublier que ces bêtes - de la famille des lions et des guépards - ne sont jamais véritablement apprivoisées et que leur instinct sauvage peut revenir à tout moment.
Il faut réellement faire attention : un mauvais coup de griffe est vite arrivé !

Prudence et patience : c'est vrai qu'il faut y aller doucement. A la manière du renard de Saint-Exupéry : chaque jour un peu plus près !
Commencer par l'observation immobile, pour acclimater l'autre à ses odeurs.Surtout, et c'est le plus difficile, rester immobile pendant des dizaines et des dizaines de minutes, pour ne pas l'effrayer par un mouvement trop brusque.

Puis se rapprocher doucement, avec une infinie patience et une non moins infinie douceur. Tout l'art est de tester la limite... bref, d'être Border-line !





































Ensuite, il n'y a plus qu'à inventer comment passer du bon temps ensemble !
Se faire des léchottes ...












... ou un bon jeu de balle !













Goût du risque et de la limite, jeu débridé et self-control, intelligence et patience, endurance et rapidité... n'avons-nous pas là quelques unes des vraies caractéristiques d'un Border ?
Alors si un jour vous avez envie de courser un chat... pensez à Saint-Ex... faites l'ami, pas le mur !

Aïkie, philosopher

14 octobre 2005

6 mois ou mi-portion ?

Là, je le dis tout net : j'ai déposé une Appellation d'Origine Contrôlée... comme ça, s'il venait à l'esprit de quelque impertinent de m'affubler de cet horrible sobriquet, je le déclarerais passible d'une amende ruineuse qui me sera reversée (avec les intérêts) le jour de mes 1 an. Alors, avis aux amateurs !

6 mois... la date semble être belle : la majorité canine pour nous... et pour nos maîtresses gâteuses, l'occasion de s'adonner sans réserve aux joies du dithyrambe ! De folles espérances pour l'une et une belle fête en prévision pour l'autre - qui semble avoir confondu son anniversaire avec celui de mon demi-frère...
J'ai demandé à mes maîtresses ce que représentait mes six mois... elles m'ont regardée surprises (je crois qu'elles avaient oublié) et l'une d'elle s'est lancée dans un discours fleuve, signe que je la prenais au dépourvu !
Ce que j'en ai retenu, c'est que c'est le temps du bilan.

Depuis le jour de ma naissance à un nouveau monde...
... le doux temps auprès de Maman Ziza et de mes frères et soeurs a passé dans l'insouciance d'une nourriture riche et abondante.
Aujourd'hui, il me faut lutter seule pour conquérir une maigre pitance !


Mais il n'y a pas eu que cela ! Re-parcourons ces six mois en six portraits et six épisodes ou rencontres marquantes !

Flines : la meute, la décou-
verte du monde, les jeux !









Nanterre : le départ de Flines, ma nou-
velle mai-
son, les maîtres-
ses et le quartier plein d'odeurs !





La natation : l'appré-
hension surmon-
tée et le plaisir de l'eau (là, je suis encore mouil-
lée) !



Vargas : le grand
frère, l'ami, le complice, celui qui m'a tant apporté !







La mer : retrouver le plaisir de l'eau, mais aussi celui du sable, des immenses espaces où courir sans fin !












Mystik : et la patience récompensée, la douceur tout près (rendez-vous au prochain post) !
















Bilan... et prospectives ! En fait c'est simple, maintenant que je suis majeure, j'aimerais bien que mes maîtresses le deviennent aussi un peu, et arrêtent de jouer à la poupée... avec moi.
Leur comportement peut être d'un puéril, parfois...


Aïkie, philosopher

06 octobre 2005

Tournis, mal de mer ou migraine ?

Rien de tel que reprendre ses bonnes habitudes au square ! Ayant connu quelques défaillances côté température, cet été, je m'entraîne : bain dans une eau à 15° et par temps frais. J'entends déjà un écho venu de Grèce me dire que je me vante, que c'est impossible... Mais non ! Impossible n'est pas Border !

Le tout c'est d'avoir la technique : d'abord repérer un objet quelconque dans l'eau qu'on veut ab-so-lu-ment attraper ! Au hasard... un marron pourri, ou une bouteille de vin... (éviter les feuilles mortes : pas assez motivantes !)

Ensuite, tenter de l'attraper mais sans se mettre à l'eau.
Notez bien la ruse qui permet de se pré-mouiller pour éviter l'hydrocution !

Puis, essayer en ne mouillant que les coussinets... puis les pattes jusqu'au-dessus des griffes, puis jusqu'au coude...
à ce moment-là, on ne se rend même plus compte qu'on a déjà le poitrail tout mouillé. Le poitrail... et donc le plastron qui s'obstine à ne pas disparaître malgré certaines prévisions alarmistes le concernant...


Enfin, il ne reste plus qu'à se mettre à l'eau... d'un coup sec et décidé...
ou par une belle glissade tout en douceur, faite pour donner l'illusion à quelques crédules, qu'elle n'a pas été volontaire...
Il n'y a plus qu'à recommencer autant de fois que l'on veut... quand on est mouillé, on ne peut pas l'être plus !

Mais le résultat reste toujours le même : à l'arrivée un Border mouillé qui doit im-
pérativement se réchauffer !











Conclusion :
courrir partout à toute vitesse,
et quand on est un peu fatigué, diminuer son activité en revenant à un classique intempo-
rel : essayer d'attra-
per... sa queue !




Main-
tenant, vous vous posez sans doute la question du titre qui n'a rien à voir avec le post... Normal, ça vient de ma maîtresse... qui est accessoirement piètre photographe. Elle se demande où vous en êtes :
tournis, mal de mer ou migraine ?

Aïkie, philosopher