29 août 2005

Alerte à Malibu

Mes vacances à Carnac, si vous saviez, presque inracon-
tables ! Pour le moment, je récupère. Je deviens adepte du : dodo, croquettes, dodo, baballe, dodo, ... Le grand Vargas, il m'a épuisée.


Et j'ai vécu de ces aventures ! Je vous en donne un aperçu. Juste pour vous faire envie et vous faire patienter.

Là, ne le dites pas à mes maîtresses (elles risqueraient de se vexer), mais je m'apprête à jouer le Maître nageur sauveteur. Après ma formation de Nanterre, je suis prête à bondir à la première alerte. Notez que, contrairement à Pamela, je n'ai pas besoin de flotteur rouge, moi. J'ai déjà le harnais pour les tirer s'il leur arrivait malheur.
Tous pour un, un pour tous !


Aïkie, sportifer

21 août 2005

Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ???

Il y a du Carnac dans l'air, c'est mon flair qui le dit ! Et qui dit Carnac, dit mer ; et qui dit mer, dit bain et voile ! Question bain, j'ai donné ! Question bateau, j'ai... pardon, nous, Vargas et moi, avons tout à apprendre.
En fidèles lectrices du blog de ma Tatie Chérie (si vous n'êtes pas aussi fidèles qu'elles, cliquez sur le titre du post), mes maîtresses ont décidé de nous habituer PROGRESSIVEMENT à voir, goûter et aimer l'eau de mer. Qui dit progressivement, dit qu'il faut commencer par se faire le pied marin. Donc, direction le Lac Inférieur, dit Lac des Barques, au Bois de Boulogne, pour faire nos classes de marins d'eau douce. Là, ma maîtresse sportifer nous a appris les rudiments.

D'abord, il faut toujours inspecter son embarca-
tion, pour vérifier son étan-chéité et au besoin écoper l'eau qui traîne au fond. A cinq dans une barque microscopique.. pas la peine de garder le lest !
Inutile de dire que nous, les Borders, nous sommes infiniment mieux équipés que les humains pour détecter les failles et les infiltrations. Donc, Vargas et moi, nous nous sommes chargés de l'inspection...

Ensuite, une fois au sec, il faut com-
prendre les mou-
vements de cet objet sur l'eau et à partir de là, déter-
miner où est le point le plus stable, pour y trouver un refuge en cas de gros problème. Pas besoin des talents de la maîtresse de Vargas pour comprendre que ce point est le plus au centre et le plus bas possible !


Une fois acquis les fonda-
mentaux, passage à l'étage. Là, première leçon dédiée à Véga : savoir recon-
naître l'eau... l'eau à tribord, l'eau à babord... l'eau immobile, l'eau en mouvement, l'eau avec des lentilles... Bref, je le reconnais, cela demande pas mal de concentration ;-) Sans compter que mes maîtresses, sachant que je nageais sans bouée ni brassières, m'ont fait confiance tout de suite et m'ont détachée !


Mais elles ont quand même pris la peine de tester la qualité du bastin-
gage. C'était l'un des meilleurs mo-
ments : se pencher le plus possible, le plus loin possible pour tester la résistance de l'objet. On a commencé petitement... on ne voulait pas faire de mal à Gé... et c'est vrai que les canards nous ont poussé à intensifier les tests au maximum. Mais bon, tout a bien tenu et on a pu s'intéresser à des problèmes plus techniques.


Et c'est là que ça a commen-
cé à devenir galère... Au début tout allait bien : la théorie était aussi limpide que l'eau, et les exemples de coup de rames parfaitement compréhensibles. Même la maîtresse de Vargas a été contente de comprendre qu'on rame plus avec le dos et les jambes qu'avec les bras !


Mais après tout est parti à-
vau-l'eau : les coups de rames désorga-
nisés, les éclabous-
sures, les caps en zigzag... et surtout le roulis au chan-
gement de rameur ! Vargas en a été tout perdu et il a bien fallu que je lui remette toute la théorie en tête. A partir de ce moment-là, il n'a plus eu peur de rien et sa maîtresse a même pu lui enlever sa ligne de vie.










Pour finir notre acclimatation, il ne restait plus qu'à respecter les deux grandes consignes de tout marin : éviter le soleil et beaucoup boire !


Et voilà le résultat après une petite heure : une pause aussi naturelle que si j'étais née dans la barque ! Et croyez-moi, c'était la même chose pour Vargas. Nos maîtresses, elles, n'ont jamais eu ce naturel... sauf peut-être la plus sportive des trois.
Prochaine étape : le dériveur !


Aïkie, philosopher

17 août 2005

007, la dernière enquête

Il suffit que je m'absente un peu pour que la concurrence tente de me voler ma place d'agent secret et enquêteur. Donc, pour prouver à tous que je suis la meilleure, je vais enquêter sur l'enquêteur et découvrir sa mission spéciale !




Donc, partons du portrait robot et étudions attentivement les indices : un harnais de voyage, un panier souple donc transportable, des bagages orange, et un bout de plastique gris rappelant celui d'une voiture. Tout indique que Vargas fait de la route.




La procédure est très claire en ce cas là : 1. partir de sa base ; 2. mener une exploration en étoile sur les principales routes de France ; 3. scanner les voitures avec les accessoires de mon Aston-Martin pour trier les automobilistes.





Bonne méthode, bons résultats : je l'ai retrouvé sur une aire de repos. Ensuite photographie au zoom ultra-puissant pour s'assurer de son identité puis filature à bonne distance, qui nous a menés tout droit en Région Parisienne.




Là, surprise : Vargas s'est aventuré seul dans un sous-bois réputé pour être, la nuit tombée, un carrefour de tous les trafics. Qui pouvait-il bien rechercher dans un tel endroit... et surtout de jour ??? Je l'ai vu fureter à droite et à gauche, sans aucune prudence, s'arrêtant au beau milieu d'une allée, sans souci de discrétion. Savait-il vraiment où il était ???




N'y tenant plus, je me suis décidée à le rejoindre pour le mettre à l'abri et l'exhorter à plus de prudence. Je lui ai transmis tout ce que je savais sur le lieu, sur les habitudes nocturnes. Mais rien n'y a fait.




Il a bien fallu ma détermination de Border et ma ruse pour qu'il consente à me suivre à couvert. Là j'ai pu tranquillement lui transmettre mon savoir fraîchement acquis sur l'art du camouflage, ce dont il m'a été très reconnaissant.




Une fois tous les deux bien camouflés, il m'a enfin expliqué le but de sa mission : enquêter sur deux spécimens particulièrement intéressants de l'espèce humaine : une sportive et une philosophe. Il voulait à tout prix connaître les trucs pour être plus fort, rapide et endurant, et en même temps plus intelligent, sage et plein de recul. Nous somme tous deux partis à la rencontre de mes maîtresses : je voulais qu'il voie ça par lui-même !




Au menu donc : des exercices physiques dans tous les milieux et dans toutes les conditions. Il a même eu droit au traitement spécial : le renforce-
ment des mâchoires. Et le soir, méditations sur l'infini et ses limites ! Sûr que les journées sont bien remplies !


La preuve étant faite que je suis assez au-dessus du lot des enquêteurs, je peux me retirer dignement et laisser ma place au successeur que j'ai formé...

PS : que tous ceux qui voudraient prolonger le plaisir des enquêtes "en duo" cliquent sur le titre du post...


Aïkie, philosopher et 007er

Aïkie, le retour !!!

Euhh... en fait, cela fait un petit moment que ma maîtresse philosophe est rentrée, mais malgré mes instances, elle ne m'a pas laissé accéder à son ordinateur pour blogger. "Pas le temps" m'a-t-elle déclaré, péremptoire. Mais, moi, j'ai pas oublié le temps où elle m'apprenait que le temps est une affaire de priorité ! Donc... je vous laisse lui faire des reproches : moi, elle ne m'entend plus !



Mais bon, je profite de l'occasion pour vous faire admirer mes trois formateurs : Trinity, une femelle Rottweiler croisée Beauceron, le chef inconstesté ! Vino, jeune Boxer d'un an et demi, mon coach perso ; et Nemo, le vieux briscard du terrain, toujours prêt à donner des conseils.









Et voyez le résultat : les progrès sont fulgurants... mais discrets !


Aïkie, philosopher et 007er

02 août 2005

Disparition

Comme me l'a fait remarquer ma maîtresse, mon art du camouflage n'est pas encore parfait... ce qui est indigne de mon statut de 007.

Aussi, je vais partir une bonne dizaine de jours, à la campagne, parfaire ma technique en compagnie de deux énormes formateurs !

J'emmène avec moi ma maîtresse philosophe et je laisse ma maîtresse sportive garder la base. Cela fera le plus grand bien à chacune !!!

Tout cela pour dire que le blog risque fort de s'interrompre... à moins qu'Emilie ne se sente quelque inspiration - et disponibilité - pour relater l'une ou l'autre de mes aventures.
A bientôt, je prendrai contact avec vous, parce que sinon, vous risqueriez de passer à côté de moi sans me reconnaître !

PS : ceux qui auront eu besoin de cliquer sur le titre du post pour agrandir la photo et me trouver... ont perdu !!!


Aïkie, philosopher et 007er

01 août 2005

Touti rikiki maousse costo

Au cours de ces missions ultra-secrètes, il m'est, bien sûr, arrivé de risquer ma vie.

Là, par exemple, je débusquais un énorme labrador noir, bien connu des services de Sa Majesté. Evidemment, l'individu ne s'est pas laissé faire, et a aboyé tout ce qu'il pouvait. Mais il avait à faire à une vraie pro, qui ne s'est pas laissée surprendre. J'ai joué à la perfection mon rôle de petit chien de compagnie : retraite craintive vers ma maîtresse, la queue élégamment rentrée entre les pattes. Nous avons avancé avec circonspection. Mais, à peine dépassé la barrière, je n'ai pas pu m'empêcher de lancer trois aboiements pour bien lui montrer qui aurait le dernier mot. Grande victoire que j'ai manifestée en trotinant, la tête haute et la queue bien droite cette fois ! Aux dernières nouvelles, le suspect est entre les mains de nos services.

PS : Pas plus tard que cet après-midi, un Amstaff a subi le même sort...





Aïkie, philosopher et 007er

" My name is Ix. Azzam-Ix. "

Un peu d'histoire, pour cultiver... les fumeurs de joints et toute la famille. Depuis les années 60, Nanterre n'a pas très bonne réputation : bidonville, faculté en révolution, refuge douteux pour sans-abri, cités... Aussi, j'ai décidé de m'employer à restaurer l'image de mon quartier. Je fais des rondes régulières. Mes dehors innocents de petit chien craquant me permet d'avoir mes entrées partout et d'être excusée en tout !


Aikie-s11-02juil-Promenade3

Phase 1 : le repérage. Je fais semblant d'avoir un gros coup de fatigue, et je m'abrite incognito sous ma fidèle Aston Martin. Là, je suis tranquille pour épier, les yeux mi-clos, les allées et venues suspectes.



Phase 2 : la confirmation. Je vérifie les habitudes de mon suspect qui se rend généralement toujours dans le même casino. Là encore, tout le monde est attendri en me voyant, et nul ne se doute de ma véritable mission !




Phase 3 : l'intimidation. Enfin, sûre de moi, je me dévoile enfin et mêne une traque à visage découvert. Jusqu'à maintenant, ma seule vue a suffi à décourager les plus téméraires !





Mes maîtresses et tous ceux qu'elles croisent en font le constat : il y a une nette amélioration dans le secteur !


Aïkie, philosopher et 007er